(この記事は『家の中も靴文化で生きるストレス』のフランス語バージョンです。)
Suite à l’emménagement, nous devions obliger à faire appel à des ouvriers à cause de certains défauts. Par exemple, une fuite d’eau dans la salle de bain, un problème d’eau chaude (toujours tiède) et d’éclairage et un meuble de la cuisine qui n’était pas encore fixé.
Je n’ai aucun problème avec leur visite mais le problème qui se pose c’est qu’ils entrent avec leurs chaussures. En réalité, il faut simplement accepter cette coutume. Toutefois ce n’est malheureusement pas si simple pour moi de me résigner surtout lorsqu’il ça se passe chez moi.
Dans cet article, je vais évoquer mon stress et ma nervosité en se qui concerne « entrer à la maison avec des chaussures » et l’invention des idées pour éviter cette saleté.
目次 (Table des matières)
- 1 Une maniaque de la propreté seulement la plante du pieds
- 2 Des tentatives pour se faire déchausser
- 3 « visiteurs » + « avec des chaussures » = double coups massifs
- 4 Le piège chez quelqu’un enlevant des chaussures
- 5 J’apporte mes propres chaussons
- 6 Mes solutions à des visiteurs chaussés
- 7 La conclusion
Une maniaque de la propreté seulement la plante du pieds
Je n’avais aucune difficulté d’admettre une des cultures françaises « qu’ils ne se lavent pas souvent les mains, le corps et les cheveux » (peut-être c’est un préjugé mais c’est mon impression). Cependant j’ai toujours du mal à accepter que l’on entre dans la maison (surtout chez moi) avec des chaussures. En ayant des enfants, je ne veux plus céder à ce sujet.
Durant mon enfance, je n’ai jamais pensé à la saleté et je courais pieds nus ou en chaussettes dans la cours de l’école.
Mais tout a commencé plus tard. En grandissant je mets rarement des sandales. C’est parce que la poussière de la petite particule du sable sur mes plante des pieds me dégoûte. Elles sont très sensibles à ce niveau. Ainsi je me diagnostique « une maniaque de la propreté aux plantes du pieds ».
Des tentatives pour se faire déchausser
Il y a un cas que je me résigne à laisser entrer des gens avec des chaussures. Ce sont des ouvriers (fournisseurs). Alors lorsque je dois les faire venir, je leur prépare de petits trucs pour voir leur réaction. Cette invention, c’est ma façon de prendre la visite un peu positivement.
En général, je fais 2 choses; d’abord je sors exprès des chaussures devant l’entrée extérieure. Et à leur arrivée, je leur montre de me déchausser à l’entrée. Pour cela je sors exprès de la maison même si je n’en ai pas besoin.
Ce qui est intéressant, c’est que la plupart des gens n’hésitent nullement à entrer dans la maison bien entendu avec leurs chaussures. Parmi eux, il y a eu un homme qui a poussé mes chaussures (qui avaient été mises exprès) d’un coup de pied.
Cependant il y a tout de même des gens attentifs. Dans cette même situation, ils se déchaussent ou ils me demandent s’ils enlèvent leurs chaussures. Bien entendu, ils sont très minoritaires. D’ailleurs ça reste entre nous, je suis secrètement une grande fan d’une livreuse de mon quartier, qui fait toujours attention et ne marche que sur le paillasson.
« visiteurs » + « avec des chaussures » = double coups massifs
Comme j’ai des goûts solitaires, je me fatigue facilement quand je vois des gens. De plus, le fait de recevoir des gens (qui ne sont forcement pas invités) chez moi, mon paradis tranquille, me rend plus fatiguée. Surtout lorsque je les vois salir avec leur chaussures sales, cela m’épuise énormément.
Je ne peux penser qu’au sol en train de se salir; « je dois laver mes chaussons avec lesquels j’ai marché le sol sale. », « Je dois aussi passer la serpillière. », « C’est très embarrassant. »…. Peut-être vous avez du mal à comprendre mais je ne veux tellement pas marcher sur le sol sale avec mes chaussures d’intérieur que je soulève légèrement mes talons lol.
Le piège chez quelqu’un enlevant des chaussures
Il y a de plus en plus des gens qui mettent des chaussons à la maison en France. Mais j’ai l’impression que ce n’est pas pour garder la propreté dans la maison mais plutôt pour se détendre. Ainsi j’ai un préjugé contre leur propreté du sol.
Dans la maison française, comme il n’y a pas de l’entrée précise (à l’entrée japonaise, il y a une marche et à partir de là on n’entre plus avec des chaussures), chacun se chausse et se déchausse où il veut. En conséquence, il marche en chausson ou pieds-nu sur le sol où d’autres personnes marchent avec des chaussures. Mes amis japonaises qui s’y adaptent avec souplesse l’acceptent mais moi je n’y arrive pas.
De plus, il y en a beaucoup qui n’hésitent pas à sortir (dans l’ascenseur, l’escalier ou l’entrée de l’immeuble) avec des chaussons ou bien à entrer avec des chaussures lors de la recherche des objets oubliés.
Certains accueillent des invités en expliquant qu’ils sont libre de se chausser ou de se déchausser alors que ce hôte enlève habituellement ses chaussures. Ou bien certains hôtes demandent les invités de se déchausser lorsqu’ils ne sont pas nombreux, mais les chaussures sont autorisées lorsque c’est un grand nombre de personnes.
Je résume alors que les français s’adaptent à la situation dans laquelle ils gardent ou enlèvent des chaussures et que même s’ils ont opté pour se déchausser, il y a une large marge de tolérance.
J’apporte mes propres chaussons
Ainsi, avec mon préjugé, le sol de la maison, y compris chez nous, n’est pas très propre. Alors lors de visite chez des amis, j’apporte mes propres chaussons que je lave régulièrement.
Mes solutions à des visiteurs chaussés
La résignation → le nettoyage soigné →la récompense
Je cède aux ouvriers de ne pas se déchausser puisqu’ils entrent et sortent souvent à la recherche de leurs matériaux. Certes je ne suis absolument pas contente de leur visite pendant plusieurs jours, mais je trouve l’amorce d’une solution. C’est tout simplement de nettoyer profondément dès qu’ils partent.
Ces jours-là, il est nécessaire de me gâter pour échapper au stresse : me goinfrer du soda, des chips et des saucisses.
De plus, il est absolument indispensable de passer du temps toute seule en me reposant à la maison qui est une mesure préventive contre la fatigue des gens et de nettoyage.
L’utilisation de charlottes
Lorsque le visiteur n’a pas de chaussures de travail ou il ne porte pas les objets lourds, par exemple notre cas, l’infirmière à domicile, nous avons réussi à lui demander de se mettre des charlottes sur les chaussures.
C’était pendant l’époque où l’infirmière venait tous les jours à la maison pour piquer mon mari. Ce n’était que 5 minutes. Mais je ne pouvais pas supporter qu’elle entrerait avec les chaussures dans le salon où Mimi et moi dormaient. Alors je lui ai proposé cette solution de compromis et elle l’a acceptée.
Si le visiteur s’obstine à garder ses chaussures, pourquoi pas de lui proposer des charlottes!
Fermer toutes les portes possibles
Lorsque les ouvriers travaillent dans une pièce précise, je n’ouvre que la porte de cette pièce. Car s’ils ne se baladent pas partout avec les chaussures, j’ai moins de pièces à nettoyer profondément.
Par contre certaines pièces, comme le salon-salle à manger et des chambres, n’avaient pas de portes. Lors de la livraison d’un canapé au salon, j’ai bloqué le côté salle à manger avec le parc des enfants tout en gardant l’espace de travail pour eux dans le salon.
Et lors de l’installation des réseaux internet qui demandait à l’accès à la toiture, j’ai bloqué des entrées aux chambres avec des boîtes de déménagements.
Nos chaussures d’intérieurs sont des « Crocs »
Certains amis n’ont pas de chaussons à la maison. Quant à Chi-chi, pieds nus ou chaussons, selon son envie. Mais moi, je mets toujours mes chaussons. Car à force de voir plusieurs fois des gens en chaussures à la maison, je ne peux plus considérer la maison en France comme hygiénique.
Auparavant nous utilisions des chaussons classiques mais maintenant les « Crocs » sont nos chaussures d’intérieurs, Arnaud ainsi que Chi-chi. Son avantage est de sécher très rapidement après le lavage ce qui n’est pas le cas des chaussons. J’ai ainsi trouvé une solution pour ne plus se mettre pieds nus dans la maison pendant que les chaussons séchaient.
Je me repose naturellement sur le canapé pendant quelques minutes où les « Crocs » se déshydrate.
La conclusion
A l’occasion de ma venue en France, je me suis rendue compte de la propreté qualitative du Japon. Maintenant que je comprends tout à fait la raison pour laquelle ma mère essuyait toutes mes valises à chaque fois que je suis rentrée à la maison au Japon, ce n’est plus si simple pour moi de mener une vie ici.
«A Rome il faut vivre comme à Rome », j’essaierai de rester positive et de trouver les moyens d’atténuation du stress tout en acceptant la coutume française.
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