(この記事は『2人目出産後は満身創痍』のフランス語バージョンです。)
Je n’avais aucuns problèmes de santé après l’accouchement du premier enfant contrairement au deuxième. Je suis allée voir plusieurs fois le médecin. Certes à cause de l’accumulation du manque de sommeil (depuis sa naissance, pendant 8 mois, je ne pouvais jamais dormir toute la nuit), mais je sens la baisse de la force physique et musculaire. Dans cet article, je vais vous partager des raisons de la consultation chez le médecin et ce qui s’est passé.
目次 (Table des matières)
- 1 La fracture du coccyx à l’accouchement (la différente réaction entre le médecin français et japonais)
- 2 Le lumbago (novembre)
- 3 Le rhum puis l’otite, la bronchite et la sinusite (pendant l’hiver)
- 4 La ténosynovite (de décembre à la fin mars)
- 4.1 La consultation chez le médecin traitant(un mois et demi plus tard après la douleur)
- 4.2 La radiographie et l’échographie (deux semaines après la consultation du médecin traitant)
- 4.3 La reconsultation chez le médecin traitant (le lendemain de l’imagerie)
- 4.4 SOS Mains (un mois après la reconsultation du médecin traitant)
- 5 La douleur dans l’épaule gauche et le dos (après l’accouchement jusqu’à présent)
- 6 La conclusion
La fracture du coccyx à l’accouchement
(la différente réaction entre le médecin français et japonais)
Après cet accouchement, j’ai souffert de douleurs au niveau des fesses. Je ne pouvais ni m’assoir, ni me coucher sur le dos et lorsque je me suis levée et assise, j’étais atteinte par une douleur aiguë. La douleur venait simplement de l’os des fesses et non du périnée et je n’ai eu aucune suture cette fois-ci (4 au premier accouchement). En effet à cause de cette douleur des fesses, j’avais du mal à vivre normalement.
Le plus difficile en m’occupant du bébé était l’allaitement. D’abord j’étais frappé par la douleur en m’asseyant ensuite je résistais à la douleur en essayant de m’asseoir sur une fesse comme je ne pouvais pas toucher les deux fesses sur le sol ou la chaise. Enfin lorsque je me levais, la même douleur aiguë. Ainsi il me fallait supporter la douleur tout le temps.
Selon un orthopédiste, un coussin en forme de U aiderait dans cette situation et j’en ai acheté un. En l’utilisant, je pouvais enfin m’asseoir correctement et me relaxer pendant l’allaitement malgré la douleur lorsque je me levais et m’asseyais. Alors je l’ai pris pour la France avec le long voyage. Je l’utilise d’ailleurs maintenant aussi (9 mois après l’accouchement) car j’ai encore un peu mal lorsque je m’assois sur le banc dur.
La réaction des médecins japonais
Les gynécologues et les sage-femmes
A la maternité, je me suis plainte de maux de fesses à plusieurs personnes du personnel médical (des gynécologues et des sages-femmes). Toutefois leur réponse était toute pareille : « Ah bon!? » J’avais l’impression qu’ils n’avaient aucune idée de l’origine de ma douleur.
En fait, Mimi est née avec la ventouse et à sa naissance j’ai entendu un grand bruit « pouc ». Je leur ai expliqué cette expérience mais même le gynécologue présent à l’accouchement (avec l’usage de l’instrument, le gynécologue n’est pas intervenu et la sage-femme continuait à travailler au Japon contrairement en France). Ce gynécologue a tout de suite vérifié l’os pubis mais pas le coccyx.
Pendant l’hospitalisation, bien que j’ai manifesté plusieurs fois la douleur des fesses, aucuns gynécologues ne m’ont parlé de l’origine de cette douleur. Ils m’ont simplement dit qu’à part prendre des anti-douleurs, ils ne pouvaient rien faire puisque l’on ne pouvait pas fixer l’os de fesses. J’en ai reparlé comme je souffrais toujours de la douleur lors de la consultation d’un mois de Mimi, le gynécologue m’a dit d’aller voir un orthopédiste.
L’orthopédiste
A la consultation chez un orthopédiste, j’ai enfin découvert l’origine de cette douleur avec une image radiographique; c’’était la fracture du coccyx. Je lui ai raconté mon accouchement en lui précisant qu’il y a eu un grand bruit au moment de la sortie du bébé et que la douleur a commencé juste après l’accouchement. Mais ce qui était étonnant c’était que lui aussi, il avait du mal à accepter que cette fracture était due à l’accouchement. Il m’a dit qu’il n’avait jamais vécu ce cas pendant le travail à l’hôpital.
La réaction des médecins français
La gynécologue
Au retour en France pendant la consultation chez ma gynécologue, elle a tout de suite compris l’origine de ma douleur. Elle m’a dit ; « Ah la fracture du coccyx!! L’os de fesses s’est fracturé quand vous avez accouché. » Sa réaction n’avait rien à voir de celle du gynécologue japonais (qui a écouté le grand bruit en assistant à l’accouchement). Je lui ai alors raconté que personne ne s’en étaient doutés à la maternité au Japon. Elle m’a expliqué que mon cas était très rare mais tout de même classique.
Le médecin traitant
A la consultation (je l’ai consultée à cause de la douleur du pouce et des épaules), nous avons discuté comme une petite conversation. Et aussitôt j’ai parlé de la fracture du coccyx à l’accouchement, elle m’a dit ; « Oh là là! Vous vous êtes fracturé le coccyx?! Ca arrive souvent aux personnes toutes fines. Comme leur bassin n’est pas très large, quand le bébé sort, il touche le coccyx et ça peut se casser. » Elle a également accepté la fracture du coccyx à l’accouchement sans difficulté.
Le lumbago
(novembre)
J’ai couché Mimi encore toute légère sur le tapis (par terre, non sur la table à langer) pour le changement de couche. Ensuite je me suis levée afin de prendre une couche. Mais à ce moment-là, j’en ai vu une traînée juste à côté de sa tête. Ce n’était pas loin. Il m’a semblé de pouvoir l’attraper en tendant le bras sans me déplacer. Alors pour la prendre, je me suis tourné le dos en m’accroupissant. Mauvaise idée! Une douleur froide a traversé mon dos. Je me suis sentie vidée et je me suis immobilisée. J’ai laissé passer cette douleur inconnue en m’accroupissant sans bouger.
En jetant un coup d’oeil sur moi gémissant, Arnaud en télétravail à cause de fracture des hanches a continué à travailler. Mais au bout de quelques minutes, il est venu me voir tant que la situation n’a pas changé, toujours accroupie sans bouger. Quant à moi, j’avais du mal à me lever. En s’inquiétant il m’a prêté des béquilles qu’il utilisait. Il les a également réglées pour ma taille. J’ai pu me lever et me déplacer aux toilettes grâce à ces béquilles. J’avais de la chance dans mon malheur, sa présence m’a soutenue psychologiquement et physiquement. Il s’est occupé de Mimi ce jour-là puisque je ne pouvais plus bouger.
Le médecin traitant
Lorsque j’ai essayé de prendre un rendez-vous sur Doctolib, le plus court délai était une semaine plus tard. J’ai alors appelé le cabinet mais il n’y avait pas la disponibilité ce jour-là mais le lendemain.
SOS Médecins
Comme sur le site internet, on ne pouvait pas prendre un rendez-vous pour une consultation à domicile, j’ai téléphoné à SOS Médecins. Sur la ligne, j’ai demandé une consultation à domicile en expliquant ma situation au standardiste. Cependant il m’a dit que le médecin ne se déplaçait pas et qu’il faudrait venir au cabinet sinon il faudrait appeler le 15. Je ne voulait absolument pas appelé le Samu tant que ma situation ne demandait pas de soin urgent. Mais je ne me sentais pas du tout capable de conduire la voiture (manuelle). Alors j’ai demandé à ma belle-mère si elle pourrait venir me chercher et déposer chez le médecin. Heureusement qu’elle l’a accepté de bon coeur, j’ai pu consulter un médecin.
Le rhum puis l’otite, la bronchite et la sinusite
(pendant l’hiver)
Chi-chi a fait sa rentrée en novembre (avec 2 mois de retard) à l’école maternelle. C’était sa première expérience en collectivité et elle a dû subir les épreuves de la collectivité, des virus des virus et des virus. Chi-chi qui n’avait quasiment jamais attrapé froid de sa vie était tout le temps enrhumée, et dès qu’elle s’est guérie, elle s’est de nouveau enrhumée. Ainsi la maison était remplie de la fièvre, de la toux et de la morve. Et je les ai attrapées assez souvent en vivant dans ces conditions. Lorsque j’ai aggravé le rhume, j’ai eu une otite, une bronchite ou une sinusite. La varicelle était le seul virus que je n’aie pas attrapé pendant cette période comme je l’avais déjà faite.
Le médecin traitant
Comme d’habitude, la disponibilité la plus tôt de mon médecin sur Doctolib était d’une semaine. Je ne pouvais pas attendre autant alors que jetais malade à présent.
SOS Médecins
Pendant cette période où j’étais souvent malade mais impossible de prendre un rendez-vous le jour-même chez le médecin traitant, j’ai principalement consulté ce médecin. Parfois j’y ai emmené Chi-chi pour sa consultation parce que sa pédiatre n’était pas toujours disponible non plus le jour où elle était malade.
En général, il y avait de la disponibilité dans la matinée si on prenait un rendez-vous sur internet tôt le matin, et dans l’après-midi si on prenait un rendez-vous vers 10h, et aux alentours de 22h si c’était fin après-midi. J’étais contente d’avoir consulté le médecin le jour-même malgré l’horaires parfois tardif.
La ténosynovite
(de décembre à la fin mars)
A la mi-décembre (2023) je n’ai plus pu bouger mon pouce droit soudainement.
La douleur était aléatoire mais lorsqu’elle était affreuse, je ne pouvais quasiment plus utiliser ma main droite; d’abord il était impossible de m’étirer au réveil, puis de me laver le visage et les cheveux et de prendre un verre avec ma main droite. Il y avait également une grande difficulté d’ endosser une tenue du côté droit. La douleur était particulièrement vive pendant la nuit et le matin au réveil et un tout petit mouvement du poignet droit faisait un craquement. Toutefois je pouvais utiliser un peu ma main droite pendant la journée où la douleur s’apaisait. Selon la recherche sur internet, cela a ressembléau doigt à ressaut.
La consultation chez le médecin traitant
(un mois et demi plus tard après la douleur)
Au Japon avec ce symptôme, on peut directement consulter un orthopédiste contrairement en France.
Mon médecin traitant n’était disponible qu’une semaine plus tard et si j’avais choisi l’horaire, il aurait fallu attendre 2 semaines. J’aime bien mon médecin et il est populaire grâce à son caractère plein d’humanité mais son gros problème c’est qu’il n’est jamais ponctuel. Malgré le rendez-vous, on attend toujours plus qu’une heure dû à la causette; il est bien à l’écoute mais également un peu bavard. Alors la salle d’attente est tout de suite remplie de patients venant chacun de son côté à l’heure et certains attendent debout comme il manque des chaises.
Je ne voulais ainsi pas emmener le bébé de 3 mois dans la salle d’attente pleine de virus. Alors j’ai pris un rendez-vous en fonction des congés d’Arnaud. Ainsi j’ai finalement attendu 1 mois et demi. (Je regrette maintenant de ne pas aller voir un médecin de SOS Médecins. Je n’y ai pas pensé…)
La radiographie et l’échographie
(deux semaines après la consultation du médecin traitant)
Avec une ordonnance émise par le médecin traitant, il m’a fallu ensuite prendre un rendez-vous à une imagerie pour la radiographie et l’échographie. Si j’avais accepté de me déplacer loin, j’aurais pu fixer un rendez-vous juste une semaine d’attente. Mais comme j’ai choisi un établissement à proximité (avec un bébé, c’était plus simple), j’ai attendu deux semaines.
La reconsultation chez le médecin traitant
(le lendemain de l’imagerie)
Avec le compte rendu de l’imagerie, il m’a fallu encore voir mon médecin traitant.
Comme j’avais pris un rendez-vous du médecin traitant au même moment de l’imagerie, je pouvais le voir le lendemain sinon encore une semaine d’attente.
Au cabinet, j’ai simplement montré le résultat de la radiographie et de l’échographie. Selon le médecin, il me faudrait une infiltration mais pour cela j’ai dû me rendre à un autre médecin. Il m’a écrit une ordonnance et m’a donné une liste de quelques médecins qui la pratiquaient. Son conseille était; « Allez voir un médecin qui sera disponible le plus tôt possible. »
SOS Mains
(un mois après la reconsultation du médecin traitant)
En consultant Doctolib, tous les médecins étaient disponibles environs un mois plus tard. Lorsque j’ai eu une infiltration fin mars, cela faisait déjà trois mois que j’ai senti la douleur dans le poignet droit. Pendant deux jours après l’infiltration, je sentais un léger engourdissement de la mains droite mais il est parti depuis.
Le médecin m’a fixé un autre rendez-vous un mois plus tard au cas où si la douleur reviendrait. Il m’a dit de l’annuler la veille si tout se passait bien. Ainsi j’ai annulé mon rendez-vous quelques jours avant puisque je n’ai pas eu de douleur. Maintenant je me suis complètement libérée de la douleur de la main.
La douleur dans l’épaule gauche et le dos
(après l’accouchement jusqu’à présent)
Après l’accouchement je sentais la douleur sur l’épaule gauche et dans le dos. (J’avais de temps en temps mal à l’épaule gauche depuis longtemps.) Selon une kinésithérapeute, il n’y avait pas suffisamment de muscle pour s’occuper tous les jours du bébé qui était un travail physique, et que ce manque du muscle causait la douleur.
Comme je suis toute maigre et je ne peux pas avoir beaucoup de muscle et de gras de nature, je pense que j’ai perdu tout mes petits muscles pendant la grossesse.
Le médecin traitant
Je lui ai parlé de cette douleur scapulaire et dorsale à l’occasion de la consultation du poignet. Et il m’a fait une ordonnance pour des séances de la kinésithérapie.
La kinésithérapeute (en France)
J’ai été voir plusieurs kinésithérapeutes jusque’à présent mais je n’étais jamais contente. Cette fois-ci, j’ai choisi une kinésithérapeute à proximité pour faciliter le déplacement avec mon bébé. Je n’ai pas nourri un espoir comme j’avais eu un kinésithérapeute qui n’arrêtait pas de regarder son téléphone auparavant. Cette fois-ci j’ai rencontré cette nouvelle kinésithérapeute professionnelle et j’en suis très contente.
Je la vois une fois par semaine pour l’instant. Elle me montre d’abord des exercices à faire puis elle voit ce que je fais (bien sûr sans téléphone). Elle relâche de temps mon muscle tendu. Elle me dit de faire des exercices à la maison aussi puisque je ne pourrai pas avoir suffisamment de muscle avec ce rythme. Mais elle ne me donne pas trop de pression. Je l’apprécie.
Comme elle est jeune, elle utilise une technologie. Elle m’envoie des exercices à faire sur mon app. (Un kinésithérapeute m’avait fait noté sur un papier toutes les exercices à faire pendant la séance.) Je suis très contente qu’elle ne perde pas notre temps en utilisant la technologie et qu’elle travaille correctement pendant la séance.
Le rebouteur japonais assimilé au kinésithérapeute
Le rebouteur japonais alias le thérapeute de judo n’a pas exactement un équivalant en France mais si j’ose dire c’est le kinésithérapeute. Il existe aussi le kinésithérapeute au Japon mais il est un peu différent de celui en France. J’ai l’impression que ces deux sont équivalent au kinésithérapeute français.
Le thérapeute de judo et le kinésithérapeute japonais ont des points communs ainsi que le diplôme national mais il y a tout de même certaines différences. Le premier peut traiter manuellement certaines blessure comme la contusion et l’entorse sans l’indication du médecin et il peut être une profession libérale. Le dernier qui travaille toujours avec des médecins ne peut pas ouvrir son cabinet et son métier est plus proche de la rééducation d’un patient qui est handicapé ou après l’intervention chirurgicale.
Ainsi j’ai l’impression que des gens viennent souvent chez le thérapeute de judo lorsqu’ils ont une petite douleur de la vie quotidienne puisqu’on n’a pas besoin de l’ordonnance. Et des patients nécessitant la consultation médicale comme la radiographie vont voir le kinésithérapeute japonais.
Une expérience chez un thérapeute de judo (au Japon)
Pendant que j’étais collégienne, je pratiquais la gymnastique artistique. Et à force d’user les hanches, j’avais toujours mal au dos. Pour cela j’allais voir un thérapeute de judo. Là-bas on m’a d’abord traité avec de l’électricité puis le soin manuel. On ne m’a jamais montré des exercices à faire. (J’apprécie beaucoup maintenant qu’il utilisait toujours une serviette pour ne pas toucher directement ma peau. Cette petite attention est typique japonaise.)
J’étais tellement détendue que je m’endormais pendant le traitement de l’électricité et j’ai laissé faire le traitement manuel. Lorsque je suis allée voir un kinésithérapeute pour la première fois, je me suis bien étonnée de la différence de la séance.
Selon Arnaud, auparavant le kinésithérapeute avait travaillé principalement avec le traitement manuel comme au Japon. Mais comme ce traitement n’avait pas résolu essentiellement le problème, la séance est devenue celle actuelle c’est-à-dire la musculation et l’étirement.
La conclusion
A part la fracture du coccyx, tout a été causé à cause de la faiblesse physique. J’essaie de rester positive en prenant cette période pénible pour me faire apprendre la valeur d’être en forme. Rien n’est plus précieux que la santé!
Pour rester en bonne santé, il faut le régime équilibré. Je mangeais beaucoup de glucides (du riz et des pâtes) comme il tenait bien, c’était une mauvaise nutrition. Je voudrais y ajouter de la vitamine (des légumes et des fruits) et des protéines (de la viande et du poisson). De plus pour maintenir le muscle ayant tendance à diminuer petit à petit avec l’âge, je voudrais prendre l’habitude de faire des exercices régulièrement. Lorsque je me libérerai du cri nocturne du bébé, j’essayerai d’améliorer la qualité de mon sommeil. La vie de maman vient juste de commencer. Je ferai de mon mieux pour améliorant ma condition physique afin de jouer beaucoup avec mes enfants.
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