（この記事は『これって大問題なのでは?! フランスの公園で見かけた２人の保育士』のフランス語バージョンです。）
J’ai vu quelque chose de bouleversant dans un parc. J’ignore si j’exagère mais c’était tout de même choquant pour moi mais pas à ce point-là pour mon mari. Pour lui, le mot « bouleversant » est trop fort.
C’était juste un peu bizarre pour Arnaud. Je lui ai alors dit : « Imagine, si ça se passe comme ça avec Chi-chi! ». Sa réponse était : « Chi-chi n’est pas dans une crèche. Donc ça va! Mais c’est possible que ce genre de chose se passe. On sait pas ce qu’il se passe. ». En restant bouche bée, je me suis dit : « c’est tout ce qu’il peut dire? ». Bien entendu, son opinion ne représente pas celle de tous les français mais quand-même…
Je n’ai pas vu tout ce qu’il s’est passé en détail comme je jouais avec ma fille. Pourtant j’entendais pas mal de chose dans ce petit parc.
Je vous partage le comportement de deux éducatrices de la crèche que je trouve problématique. Je serai heureuse d’entendre votre opinion.
目次 (Table des matières)
Deux éducatrices après l’arrivée au parc
Deux éducatrices ont emmené 8 enfants en deux poussette dans un parc. En comparant avec ma fille, je peux dire qu’ils avaient entre 18 mois à 24 mois. Ils étaient en pleine forme et ils couraient partout.
Ces deux éducatrices, je les nomme désormais Madame A et Madame B par commodité.
Madame A poussait d’abord les deux balançoires avec deux enfants. Comme il n’y avait que deux balançoires, j’ai pu comprendre que l’autre éducatrice Madame B devait s’occuper de 6 enfants pendant ce temps-là.
Cependant Madame A qui est ensuite venue dans un bac à sable avec une fille ne jouait qu’avec elle. D’après moi, cette fille avait l’air tout à fait capable de jouer toute seule et elle n’avait plus l’âge où elle mange du sable. J’ai commencé à me dire : « Je croyais qu’elles venaient de la crèche mais en fait elles étaient simplement mère-fille…»
A ce moment-là, Madame B devait s’occuper de 7 enfants. Elle était aux équipements de jeux et elle surveillait les enfants faisant du toboggan. Ces 7 enfants ne faisaient pas que du toboggan, alors je n’avais aucune idée si elle pouvait surveiller aussi les 3 à 4 enfants courant partout.
Moi, jouant avec ma fille, regardais cette situation. La répartition des enfants m’a paru injuste. Ainsi Madame A ne s’occupait plus que d’une enfant.
Le manque d’attentions envers les enfants
D’un coup, une fille avec Madame B s’est mise à pleurer. Elle a peut-être cogné son visage en jouant dans les équipements de jeux. Elle a saigné du nez. Madame B a quitté les 6 enfants avec elle pour la soigner.
Madame B n’a même pas demandé le relais à Madame A pendant qu’elle faisait le traitement.
Madame A n’a pas réagit dans cette situation et elle est restée dans le bac à sable.
Ainsi les 6 enfants ont été abandonnés dont au moins 1 à 2 enfants ont été laissés à la hauteur d’un mètre.
Tout à coup, j’ai entendu une voix : « Tu attends la dame. Tu peux pas descendre tout seul. » C’était une grand-mère. Elle est venue dans ce parc avec sa petite-fille. Et comme elle jouait par hasard dans ces équipements de jeux, il y avait tout de même une surveillance d’une adulte.
Ce qui était étonnant c’est que Madame A n’a pas quitté le bac à sable même après avoir entendu cette grand-mère. Elle s’est tournée vers les équipements de jeux mais la distance entre elle et eux était tellement longue qu’elle ne pourrait rien faire en cas de danger. De plus, on ne sait pas trop si les enfants de leur âge obéissent juste avec le parole…
Il n’y avait aucune coopération entre ces deux éducatrices. Elles sont venues et parties ensemble en poussant les poussettes côte à côte. Pourtant dans le parc, on dirait qu’elles ne se connaissaient pas. Pendant ces 30 minutes, elles ne se parlaient quasiment pas.
Puis ces 8 enfants et leurs 2 éducatrices ont quitté le parc, la direction à la crèche.
Comment j’agirais dans cette situation…
Un accident ne s’est heureusement pas produit grâce à cette grand-mère. Elle a non seulement averti du danger cet enfant mais aussi, elle est restée sur place au cas où l’enfant ne l’écoutait pas. Mais si elle n’avait pas été là…
J’ai été choquée par cette organisation grossière de la crèche. J’imagine qu’elles ne se rendent même pas compte de la dangerosité selon leur comportement dans un endroit public. Car si elles avaient eu le sentiment de culpabilité, elles n’auraient pas agit ainsi au moins dans le parc où tout le monde les voit.
Sur le chemin du retour, j’ai réfléchi en portant ma file dans les bras, sur comment je réagirais à cette situation même si cela ne m’arrivera pas.
Je conseillerais à Madame A de changer le métier avant qu’un malheur se produise. Je ne voyais aucune passion ni la responsabilité dans ce métier.
Pour Madame B, il fallait d’abord demander à Madame A de se déplacer avec la fille du bac à sable puis de descendre les enfants en hauteur.
Si Madame A ne l’écoute pas, c’est à Madame B de descendre les enfants et ensuite de traiter le nez. Ainsi on pourrait au mois éviter le risque de chute.
Je suis complètement étrangère dans cette affaire. J’ignore pourquoi une éducatrice restait coller à une fille en apparence tout à fait normale. Il y a peut-être eu une raison convenable.
Cependant même pour la profane, il fallait penser à la possibilité d’une chute.
La tolérance de mon mari
Arnaud pacifiste est flexible. Il m’a dit : « C’est difficile de juger juste avec cette information. Madame A n’était peut-être pas la pro. Elle était simplement la mère de cette fille… »
Cependant, étant aussi une maman d’un enfant en bas âge, je suis à même de définir les besoins de ma fille. Si j’avais confié ma fille je n’aurais pas pu supporter ce traitement Mes objections ne se sont pas arrêtées…
« Même si c’est le cas, elle était complètement indifférente aux camarade de sa fille! La grand-mère était là même si elle n’était pas concernée par cette crèche! »
« Dans ce cas là, il faut pas compter Madame A qui ne s’intéresse qu’à sa fille pour une surveillante. Une éducatrice sort avec 7 petits enfants, c’est pas normal. » etc…
En tout cas, je n’étais pas capable derester tolérante comme Arnaud.
Conclusion
Apparement les problèmes de crèches sont partout, au Japon et aussi en France.
J’imagine qu’il y a des règles différentes liées à la culture dans les établissements pour élever les enfants entre le Japon et la France. J’avais vu pas mal d’éducatrices dans des parcs jusqu’à présent et parmi elles, leur comportements n’étaient pas correctes à mes yeux. Mais il est possible que c’est plutôt normal en France.
Par exemple, j’avais vu une éducatrice en service en mini-bottes même sans talon. Une autre avait lu un magazine sur un banc (et aucune de ses collègues n’avait fait de remarque).
Un autre exemple, le nez coulant des enfants avait été laissé à l’abandon par 4 à 5 éducatrices. Personne ne s’est occupé de cela.
Pour finir, avertir des petits enfants n’avait pas été suffisant. Les enfants étaient assez petits pour écouter les éducatrices. Ils avaient alors joué dans les flaques d’eau malgré l’interdiction et ils avaient été trempés jusqu’au pantalon un jour où il faisait frais dans la matinée en été. Ils n’avaient pas eu de vêtements de rechange mais ils avaient joué jusqu’à la finavec des vêtements mouillés. Je m’étais demandée si une éducatrice ne pouvait pas rentrer avec les enfants mouillés pour les changer car il y avait encore 3 autres éducatrices.J’avais froid avec un gilet et une veste ce jour-là.
Est-ce normal en France? Au Japon tout cela pourrait être un problème.
Peut-être je suis un peu sévère mais parce que je les considère comme professionnelles. Je pense qu’il y a également des professionnels respectueux sur les lieux.
J’espère que les enfants mènent la vie de tous les jours à la crèche sous une bonne surveillance.
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