Grossesse, changement de travail, accouchement au Japon et retour en France

(この記事は『2人目妊娠→夫の転職→里帰り出産→フランス帰国』のフランス語バージョンです。)

Dans cet article, je vais écrire mon update de la vie.

Cela fait tellement longtemps que je n’étais pas connectée, il n’y a pas mal de choses qui se sont passés comme vous pouvez le voir dans le titre.

Tout d’abord, j’ai fait une triste expérience, une fausse couche (je l’écrirai prochainement), puis j’ai pu retomber enceinte et à ce moment là que mon mari a changé de travail. Cependant sa nouvelle entreprise se situe en Suisse et il ne pourra alors pas faire des des allers-retours tous les jours.
En conséquence, je devais m’occuper de notre fille de 2 ans et demi toute seule tout en gardant le bébé dans le ventre pendant des semaines. De plus, il n’aurait pas le droit au congé paternité à la naissance de bébé en raison de son l’ancienneté. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de rentrer au Japon pour l’accouchement en cherchant une maternité qui m’accepte. 

L’accouchement s’est bien passé et nous avions compté nous réunir au Japon. Mais mon mari s’est fracturé la hanche en tombant du vélo juste avant à 2 semaines du départ et il a fallu annuler le billet d’avion. Ainsi je suis rentrée en France seule avec ma fille qui venait d’avoir 3 ans et mon bébé de 1 mois et demi en avion.

Le changement de travail de mon mari

A la recherche de meilleures conditions de travail, Arnaud regardait des offres d’emploi. Cependant il n’a pas pu en trouver une en Alsace où il pourrait se déplacer. Il a pu enfin trouver un nouveau poste mais l’entreprise est située en Suisse. Cette distance ne lui a malheureusement pas permit de faire des allers-retours tous les jours et il devait s’absenter de chez lui pendant la semaine. Et comme il n’a jamais travaillé (cotisé)  en Suisse, il n’aurait pas le droit au congé paternité et son contrat de travail ne lui permettrait pas le congé sans solde non plus.

Ainsi j’ai commencé à penser à accoucher au Japon.

A la recherche d’une maternité au Japon

J’ai finalement décidé de rentrer au Japon pour l’accouchement car je me sentais incapable de m’occuper toute seule de notre fille en semaine pendant le reste de ma grossesse (5 mois), puis j’accoucherais seule et je jonglerais un nouveau-né et la fille de 3 ans qui commence à aller à l’école.
Certaines personnes arrivent à gérer tout cela mais il serait impossible pour moi…

En combattant contre la nausée, j’ai fait la liste des maternités qui exercent la péridurale aux alentours de chez mes parents et qui acceptent des patientes venant d’un pays étranger. J’y ai envoyé des mails mais le plus efficace était évidement le coup de téléphone directement. Etant donné que la facture de la ligne internationale est bien onéreuse, ma mère m’a beaucoup aidée en leur téléphonant. 
Ce n’était toutefois pas simple comme ma gynécologue française voulait attendre encore la prochaine consultation pour fixer la date de terme. Sans la date de terme précise, aucune maternité ne m’a acceptée. De plus, il a fallu d’abord consulter avant de réserver une place parmi elles.

Enfin, grâce à ma mère qui a bien expliqué ma situation plusieurs fois, nous en avons trouvé une qui m’a admise.

6 mois chez mes parents 

Je suis rentrée au Japon avec Chi-chi juste avant qu’Arnaud ne parte travailler en Suisse.

Et je suis restée chez mes parents pendant 6 mois, 5 mois de grossesse et 1 mois après l’accouchement.
Mes parents et ma grand-mère étaient tellement réjouis de revoir Chi-chi mais ce n’était pas évident pour mes parents de s’occuper d’elle si longtemps.

L’été au Japon était beaucoup plus chaud que je pensais. Le maudit réchauffement climatique!!
Nous ne pouvions pas aller au parc à cause de la chaleur dépassée quasi tous les jours plus de 35 degrés. Mais une enfant de 2 ans et demi n’a pas compris le risque de l’insolation. Et elle avait beaucoup d’énergie à se dépenser mais où… Elle était frustrée de ne pas pouvoir jouer dehors. Nous l’avons amenée à des jidokan (ludothèques) et à des activités intérieures. Cependant il fallait chercher d’autres activités pour qu’elle ne s’ennuie pas trop.
Dès qu’il faisait gris ou un peu frais, nous l’avons amenée au parc parce qu’elle adorait jouer dans le bac à sable. Mais apparement cela ne suffisait pas…


Fin septembre, nous pouvions enfin jouer dans le parc. Mais le nouveau ennemi ai apparu, ce sont les moustiques. Le moment de la canicule, il n’y avait effectivement pas beaucoup de moustiques et avec le temps qui rafraichis, ils étaient beaucoup plus actifs. La pauvre Chi-chi était leur proie à côté de moi qui étais indemne.

Un grand merci à mes parents notamment à ma mère qui était chargé de faire un rôle de parent. Elle m’a laissé me reposer lorsque je ne me sentais pas bien pendant le troisième trimestre et après l’accouchement.

J’ai décidé fortement de devenir une maman sur qui mes deux filles peuvent compter en cas de besoin, la façon dont ma mère m’a fait. Je veux fonder cette relation de mère-fille unie.

Profitant de la vie au Japon

Je m’étais réjouie de faire deux choses au Japon tant que j’y résiderais.

C’était de la lecture en japonais et de passer un examen de français (Futsuken) en niveau 1.

J’ai littéralement dévoré des livres en papier en plusieurs catégories, des romans, des livres pour l’éducation des enfants et des livres d’actualités… La lecture en japonais m’appris l’importance de la langue maternelle. Tous les contenus sont entrés sans difficulté dans mon cerveau et la scène s’affichait clairement.

Le bonheur de voir des tas de livres à la maison qui attendait d’être lus prochainement. Lorsqu’il y avait des choses qui m’intriguaient, la direction était la librairie ou la bibliothèque où des informations recherchéessont plus authentiques contrairement au site internet. J’étais remplie de bonheur malgré le court moment.
Je soutiens les livres en papier!!!


Chi-chi a également beaucoup lu des livres en japonais. Elle a découvert des bibliothèques à cause de canicule mais cet endroit est devenu un de ses favoris. Elle en a bien profité, des livres en japonais étaient très limités en France mais au Japon c’était infini! A force de relire plusieurs fois, elle s’est souvenue de l’histoire et de temps en temps c’était elle qui nous lisait l’histoire. Grâce à tout cela, son niveau japonais s’est progressivement développé.

L’examen de français (Futsuken): j’ai réussi grâce à ma mère qui a sortie Chi-chi pour que je puisse étudier. Pendant ce temps de bonheur même court, je pouvais me concentrer juste sur l’examen.

Maintenant que je suis grande, je comprends enfin les mots de ma mère; « Le travail de l’écolier (étudiant) est d’étudier. Ce n’est que maintenant que tu peux faire ça! » Je regrette de gaspiller beaucoup de temps libre dans ma jeunesse mais à cause de cela que je connais maintenant la valeur du temps. Le phare n’éclore pas son pied.

L’accouchement programmé

L’accouchement avec la péridurale est onéreux au Japon (autour de 1000 euros).

Ma maternité ne programmait que la péridurale du lundi au vendredi de 9h à 17h comme le travail de bureau en raison de la présence de gynécologue interne (oui, c’était un gynécologue qui a effectué aussi la péridurale). De plus, ce qui n’est pas juste c’était que les frais de la péridurale payés d’avance n’était pas remboursables même en cas de l’inexécution à cause des horaires. Je l’ai tout de même souhaité malgré tout.

Etant donné cette condition et que ma fille aînée avait été née naturellement en 38 semaines, j’ai programmé mon accouchement en avance. Mais apparement la deuxième voulait rester plus longtemps dans mon ventre. Elle ne donnait aucun signe d’envie de voir le jour.

Alors d’abord le médecin a mis le ballon qui accélère les contractions la veille, ensuite le lendemain matin, l’accélérateur puis la rupture intentionnelle de la poche des eaux. Ainsi Mimi est née très artificiellement.

Je suis tout de même contente d’avoir fait cette expérience différente de la France.

Le vol avec une enfant de 3 ans et un bébé

Normalement Arnaud était censé venir au Japon puis nous rentrerions tous ensemble en France. Toutefois,15 jours avant son départ, j’ai eu une grosse mauvaise nouvelle, il a été hospitalisé. Il s’est fracturé une hanche en tombant du vélo et 6 semaines d’arrêt maladie. Heureusement que l’opération n’a pas eu lieu mais ce n’était pas du tout possible de partir en voyage, il ne pouvait même pas se retourner sur le lit à cause de la douleur.

En ayant cette mauvaise nouvelle, Chi-chi qui s’attendait à revoir son papa depuis la longue séparation a été déçue profondément et moi, désespérée, qui devrais rentrer toute seule en France avec un bébé et une enfant de 3 ans.

Un malheur n’arrive jamais seul. Le jour du départ au comptoir à l’aéroport, on m’a dit qu’il ne trouvait pas le billet d’avion de bébé. La guichetière m’a demandé si j’avais bien payé le billet car les informations de bébé ont été bien enregistrées et même le bassinet a été réservé mais l’achat n’a pas été enregistré. J’avais acheté les billets d’avion avant la naissance de bébé au téléphone et après sa naissance, j’avais de nouveau appelé la compagnie aérienne pour donner toutes les informations supplémentaires. La  standardiste avait tout noté au téléphone mais effectivement elle ne m’avait pas donné les cordonnées de paiement. J’étais tellement contente d’avoir enfin pu réserver les sièges au bout de 30 minutes d’attente en ligne, je ne m’étais même pas demandé de les payer.

J’ai paniquée mais grâce à la présence de mes parents, j’ai repris mon sang-froid et à un autre comptoir, j’ai pu effectué l’achat de billet d’avion du bébé. Enfin nous avons pu tout enregistré et passé à la douane.

J’étais reconnaissante du service clientèle soigneux d’ANA.

Comme j’avais toujours de bonnes expériences avec la compagnie aérienne ANA, je ne m’inquiétais pas trop malgré le vol avec deux enfants. Pourtant il y avait un petit problème avec l’hôtesse de l’air qui s’occupait de mon siège. Peut-être qu’elle n’avait pas fait des expériences avec les bébés. Mais d’autres hôtesses de l’air étaient très sympa avec moi et elles m’ont beaucoup aidée.

Parmi elles, il y en a une expérimentée et serviable qui s’est très gentiment occupée de moi même en arrivant à l’aéroport de Francfort. Elle a fait l’appel à un personnel d’ANA sur place pour m’aider à prendre mes bagages. Et cette personne m’a aidée même à les apporter jusqu’à la sortie où un ami à nous m’attendait. J’étais vraiment émue comme j’avais du mal à soulever la valise en portant bébé devant moi. (je l’écrirai également prochainement)

De l’aéroport à la maison, un ami à nous nous a gentiment proposé de venir nous chercher à l’aéroport en faisant un aller-retour de 6 heures à 3 heures du matin. Il m’a également aidée à porter mes bagages. Sans lui, nous aurions dû prendre encore un bus et un tram pour rentrer à la maison. Quant à moi assise à côté du conducteur, je me suis scandaleusement endormie. Le soulagement après des heures de vol stressantes m’a entraînée à somnoler.

J’ai été beaucoup touchée  de la tendresse des gens pendant ce voyage.

Conclusion

Une grande reconnaissance à mon mari qui m’a acceptée de rentrer au Japon tout en quittant sa fille pendant 6 mois et à mes parents qui nous ont accueillies de bon coeur. Grace à eux, j’ai pu donner naissance à ma deuxième petite fille au Japon et j’ai pu rentrer en France saine et sauve.

J’ai pleinement éprouvé de la satisfaction en menant la vie au Japon. Je me suis bien détendu de la fatigue de notre fille et la fatigue de la grossesse. Cependant le retour chez mes parents en longue durée, il y avait de bons et de mauvais côtés.

Je l’évoquerai dans le prochain article.




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