Une tentative du pickpocket au marché de Noël (les détails)

(この記事は『スリ未遂の一部始終 in クリスマスマーケット』のフランス語バージョンです。)

Je continue à vous raconter ce qui s’est passé au marché de Noël à Strasbourg mais dans cet article, je vais creuser les détails.

Comme vous le savez déjà, j’ai vécu une expérience très rare que j’ai envie de partager avec vous.Pour mieux imaginer la scène, je vais préciser quelques détails. Mais c’est simplement mon cas personnelet je n’ai aucune intention de provoquer la discrimination. Merci pour votre compréhension.

Voici tout ce qui s’est passé :

C’était un soir, après l’ouverture du marché de Noël, je suis allée en ville pour imprimer des photos et non pour le voir. Pendant cette période, cela devient compliquer de circuler en ville comme il y a beaucoup de monde.

Je marchais au marché de Noël en portant ma fille dans les bras avec un petit sac à dos où je mettais simplement sa nourriture. Tout ce qui était important, je l’ai mis sur moi et non dans les poches de ma veste ni mon sac à dos puisqu’une japonaise venait de  « perdre » son téléphone glissé dans la poche de sa veste au marché de Noël.

Lorsque je marchais dans une rue où il n’y avait pas grand monde ni marchands, ma fille s’est mise à me parler « Ah! Ah! Ah! » en indiquant quelque chose du doigt. Rien n’était étrange. Car elle me parlait très souvent ainsi dès qu’elle voit quelques choses qu’elle connaît. Elle essaie toujours de communiquer avec son langage.

Cependant à ce moment-là, je n’ai rien compris ce qu’elle voulait me dire. J’ai regardé autour en cherchant ce qu’elle voulait me montrer. Je n’ai rien trouvé. Mais elle a insisté en montrant quelque chose  du doigt « Ah! Ah! Ah! ». Je me suis alors retournée.

Derrière moi, un maghrébin me collait tout près. Il était tellement proche de moi que je ne l’ai pas vu au premier coup. Il était certain que cet homme voulait voler des objets de valeur en me collant tout près dans une rue clairsemée. Je n’avais aucune idée depuis combien de temps ils étaient là. Je n’ai rien senti.

Un pas derrière ce maghrébin, il y avait un blanc avec un bonnet. Ils ne se parlaient pas. Ils n’avaient pas l’air amis mais ni inconnus non plus. Pour moi, ils étaient clairement des complices.

Bien que je me sois aperçue de leur intention, il m’a semblé qu’ils n’étaient pas troublés. Le maghrébin, l’auteur de vol m’a même sourit et il m’a dit  « Ni hao! » en s’éloignant de moi. Et le blanc, son complice restait toujours inexpressif. C’est la raison pour laquelle, je les ai considérés comme impénitents.

J’ignore s’ils visaientmon sac à dos ou les poches de ma veste, ou peut-être les deux. Il était bien placer pour mieux fouiller mon sac et les poches de ma veste.

Normalement il fallait vérifier immédiatement si j’avais toujours mes affaires dans mon sac à dos et dans les poches de ma veste.  Cependant tout ce que j’ai pu faire à ce moment-là est de m’éloigner de ces hommes. Ce n’était pas par la peur mais plutôt par la stupeur due à l’évènement inattendu. Puis j’ai traversé la rue.

Honnêtement j’ai agit inconsciemment. Ma pensée s’est complètement arrêtée. Probable que j’ai jugé bon de m’en écarter puisqu’il y avait ma fille à protéger dans mes bras.

Heureusement qu’ils ont renoncé rapidement. S’ils avaient continué à me suivre, j’imagine que j’aurais été paniquée surtout pendant ce temps-là où je ne pouvais pas du tout réfléchir. Cela se peut qu’ils connaissaient bien comment agir pour ne pas causer des ennuis puisqu’ils peuvent facilement trouver d’autres cibles ailleurs.

Le fait qu’ils ne m’ont pas suivie m’a rendue plus calme. J’ai pu les observer de l’autre côté du trottoir. En effet nous nous sommes observés. De leur côté, ils ont continué à marcher comme si de rien n’était. Ils n’ont ni couru ni rebroussé chemin, ils se sont évaporés dans la foule. Personne n’aurait imaginé qu’ils venaient d’essayer de voler quelque chose.

Et puis pendant que les trams ont bouché la vue quelques secondes, les présumés malfaiteurs ont disparu. Je pense qu’ils attendaient ce moment pour se cacher naturellement sous mes yeux et qu’ils sont partis à la recherche d’une autre cible. Il est possible qu’ils aient déjà pensé au chemin de fuite en cas d’imprévu. 

Ainsi, j’ai vécu ma première expérience de pickpocket sans être blessée ni perdre des objets.

Conclusion

Je n’ai jamais imaginé faire l’expérience du pickpocket (tout précisément une tentative).  Ma vigilance s’est probablement affaiblie en semaine où il n’y avait pas grand monde et dans une ville que je connaissais. Le fait que je n’ai rien senti pendant cette tentative de vol même si quelqu’un s’est approché trop près de moi m’a beaucoup étonnée. Je suis dépitée de cette situation que je ne m’en suis pas aperçue. Pourtant grâce à cette situation, j’ai appris que j’avais du mal à faire attention autour de moi lorsque j’étais avec ma fille vers qui toutes mes attentions étaient tournées.

J’ai également eu l’occasion de réfléchir à des mesures de précaution. Je ne mettrai jamais les objets de valeur dans le sac (à dos) ni dans les poches de ma veste, mais sur moi. De plus, j’éviterai autant que possible la situation où je serai toute seule avec ma fille dans la foule, soit en sortant avec des amis soit en demandant la garde de ma fille à ma belle famille.


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